Google+ vient (enfin? / seulement?) d'ouvrir la possibilité aux entreprises de créer leurs pages officielles. Avec certaines limites cependant, car on ne peut pas faire plus que créer une page et l'url n'est pas personnalisable. Le nouveau service est donc quelque peu bancal dès le départ. Et cela confirme un mode de gestion vraissemblablement inadapté de la part de Google+.
En effet, si Twitter est un succès, c'est notamment parce que les créateurs on autorisé les membres à innover et à faire évoluer le service (se répondre entre eux… ce qui n'était pas prévu au départ). De son côté Google a cassé dès le départ toutes les initiatives d'entreprises qui ont voulu créer leurs pages. Comme l'indique Slate, "il n'y a rien à faire sur GooglePlus et chaque fois que quelqu'un imagine une nouvelle opportunité, Google l'arrête aussitôt".
Certes Google a attiré 40 millions de comptes en quelques mois, mais c'est bien la moindre des choses. Chaque fois que quelqu'un s'est connecté à son compte Google, la barre d'outils de Google+ est apparue en haut de chaque page Google. Compte tenu des parts de marché de Google dans la recherche sur Internet, ce chiffre n'a rien d'extraordinaire.
Le problème et je l'ai déjà indiqué sur ce blog dès le lancement de GooglePlus (https://business-on-line.typepad.fr/b2b-le-blog/2011/07/google-pourquoi-%C3%A7a-ne-marchera-pas.html) et en septembre sur Presse-Citron (https://www.presse-citron.net/google-premiers-signes-de-baisse) est qu'il ne se passe rien sur Google+, le trafic baisse de semaine en semaine, Sergey et Larry (les fondateurs de Google) ne l'utilisent plus, Eric Schmidt (le président) n'a publié son message qu'au décès de Steve Jobs. Mais surtout, GooglePlus n'apporte rien au non-geek qui a déjà son réseau et ses habitudes sur facebook. La seule possibilité de classer ses relations par cercles n'a aucune valeur réelle et peut même être assez fastidieux. D'autant que facebook le propose aussi depuis la rentrée.
Selon Slate, un autre signe du décès annoncé de GooglePlus est de ne pas tenir compte des demandes et des initiatives des utilisateurs et brise toutes les initiatives. De plus, les services (pages entreprises par exemple) sont lancés sans être totalement opérationnelles et évoluent au fil du temps. Et cette stratégie n'est pas bonne face à un facebook déjà très opérationnel.