Depuis
quelques années, le marketing a profondément évolué. On peut aujourd'hui créer
son marché et vendre sans avoir à recourir aux mass media. C'est l'un des
effets des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux sont à portée de main et avec
la bonne approche (ce n'est pas toujours simple et encore faut-il y arriver),
on peut créer ou développer sa notoriété et accéder à des influenceurs, des
ambassadeurs ou des décideurs où qu'ils soient situés. Y accéder ou faire en
sorte qu'ils puissent accéder à nous. Mais il y a un coût. Il n'y a pas de quoi
"media" mais un coût en temps. Et c'est complexe. Pour être
réellement efficace, il faut utiliser plusieurs réseaux, créer du contenu de
manière assez régulière, suivre, piloter, analyser, manager, mesurer. Il ne
suffit pas de penser à être présent sur plusieurs réseaux, il faut aussi
s'adapter à ces nouvelles plateformes. Chacun a ses limites, ses paramètres,
ses contraintes. Parmi tous ces bouleversements technologiques, plusieurs
tendances marketing ont émergé.
Cela devient
quelque peu cliché de le dire, mais le rôle du marketing de contenu est
aujourd'hui primordial, notamment dans des environnements BtoB. La majorité des
entreprises sous-estime cette importance. Le contenu est essentiel parce que
les internautes (à commencer par les acheteurs) cherchent, s'informent, lisent,
consultent, regardent, partagent. La multiplication du contenu, c'est autant
d'opportunités de référencement, de visibilité et pourquoi pas de business. Il
ne faut pas penser qu'à Facebook en BtoC et se limiter à LinkedIn en BtoB. Un
site, c'est une opportunité d'être visible en ligne. 200 articles, c'est 200
fois plus de chance d'être visible.
Loïc Le Meur
a, le premier, parlé de SoLoMo (comprendre Social Local Mobile). Explosion du
nombre de mobiles, arrivée de tablettes, il faut désormais intégrer la
composante mobile et rendre ses messages mobiles-compatibles. Les internautes
sont de plus en plus nombreux à accéder au web via mobile. Le responsive design
(adaptation automatique des sites au format de l'appareil) n'est plus une
option, que ce soit pour les sites ou pour les mails. Aujourd'hui, certains
sites ont jusqu'à 40% de trafic mobile.
3)
Intégration du digital
On commence
(enfin) à comprendre que le digital est une composante du marketing et pas
quelque chose qui se gère à part. Les réseaux sociaux et le contenu impactent
les résultats de recherche. Google a créé Google+ notamment pour capter les
signes sociaux. Il est donc nécessaire d'avoir une démarche intégrée où le
digital a sa place dans la stratégie marketing.
4) Marketing
continu
Cela ne veut
pas dire qu'on ne doit plus faire de campagnes, mais pour être trouvé en ligne
(dans les mises à jour des réseaux sociaux, les flux Twitter, les résultats
Google…) il faut une démarche SEO permanente, de la création de contenu en
permanence, de la publication continue… Google n'aime pas le silence.
Ne pas créer
ou diffuser de contenu, c'est risqué de se trouver dilué dans tout le bruit du
net.
5)
Personnalisation
C'est l'un
des paradoxes. Les réseaux sociaux, c'est du dialogue, de l'engagement, du partage,
des communautés, mais la tendance est à la personnalisation et au marketing
personnalisé. L'approche "one for all" c'est du mass media et cela
marche de moins en moins sur le digital. Le marketing digital doit être
personnalisé que ce soit sur les sites e-commerce, les sites, les mails… pour
personnaliser l'expérience en fonction des centres d'intérêt de l'internaute.
6) Picture
marketing
Ce n'est
plus nouveau. J'en ai parlé en mars 2012. Le magazine Stratégies vient de faire
une UNE sur le sujet. Que ce soit l'émergence des réseaux spécialisés comme
SlideShare, Pinterest, Instagram, Vine ou les interfaces des principales
plateformes, la place de l'image est centrale. On ne peut plus imaginer une
stratégie digitale sans penser par l'image.