Depuis quelques jours la marque Findus se fait allumer sur Internet et sur les réseaux sociaux. Les interventions sont réparties entre ceux qui parlent du font et ceux qui parodient et jouent l'humour. L'agence QSN-Digital a rédigé un excellent post qui reprend les principaux posts qu'on a pu relever.
Exemples de ceux qui traitent le fond de l'affaire:
Exemples de ceux qui jouent l'humour:
Bien évidemment, dans ces cas-là, on communique également par l'image:
Ce qu'on remarque surtout, c'est que tout cela est unilatéral: pas de prise de parole de la marque sur les réseaux sociaux, ni sur Internet. Et pour cause: la marque n'a quasiment aucune présence sociale. Il y a bien une page Facebook relayée sur le site de la marque, mais il ne s'y passe rien: à peine plus de 300 fans, aucun post depuis Juillet 2012! Probablement le résultat d'une démarche orientée outils et sans stratégie: on va sur Facebook sans se demander pourquoi et une fois la page créée, on se rend compte qu'on n'a rien à y dire. Pas d'autre présence sociale. Très souvent, je ne sais pas si c'est le cas pour Findus, on retrouve ce type de démarche dans des entreprises où on se dit qu'aller sur les réseaux sociaux c'est prendre un risque, qu'aller sur les réseaux sociaux c'est risquer une crise ou une attaque.
On voit bien dans ce cas qu'il n'y a aucun lien. Que la marque veuille être présente sur les réseaux sociaux ou non: elle y est. La marque n'est pas présente et cela ne l'empêche pas d'être critiquée ou raillée sur les blogs, forums ou réseaux sociaux.
D'une part, comme la place est laissée vide par la marque, elle est prise par ceux qui critiquent, et on ne voit sue ça. D'autre part, et c'est plus gênant dans ce cas: la marque doit faire face à une crise et n'a aucun moyen de réponse. Certes, des "communication officielle" et "informations consommateurs" ont finalement été postés sur la page d'accueil du site. Mais ils arrivent tard et sur un espace peu fréquenté. La marque n'a aucune possibilité de répondre là où elle est critiquée. Ses réponses, si elles sont relayées par quelques mass-media, restent absentes des réseaux sociaux.
Les conclusions à en tirer:
– ce n'est pas parce qu'on ne veut pas être sur le web et sur les réseaux sociaux, qu'on n'y est pas.
– quand on laisse la place vide, elle est disponible aux critiques.
– quand on n'est pas sur les réseaux sociaux, on ne répondre aux attaques dont on est victime. Ce n'est pas parce qu'on y est qu'on est attaqué, mais c'est parce qu'on n'y est pas qu'on ne peut répondre.