Réseaux Sociaux, Communautés, Influenceurs sont très à la mode et très recherchés. Communautés et Influenceurs sont les nouveaux relais entre les marques et les consommateurs. L’un des principaux changements entre le marketing traditionnel et le “Social Media Marketing” est que ces communautés se sont insérées dans la communication entre les marques et leurs cibles. Aujourd’hui, les marques ne sont plus les principales émettrices de messages. Leur principal challenge est d’adresser des communautés et de trouver des influenceurs qui relaieront leurs messages auprès de leurs réseaux respectifs.
Créer des Communautés
Malheureusement, ces communautés ne se créent pas (ou difficilement). Elles sont déjà existentes et il faut d’une part les trouver, d’autre part savoir les aborder (c’est là qu’intervient le marketing de la permission de Seth Godin) et enfin espérer qu’on aura été suffisamment intéressant et pertinent pour que les membres aient envie ou intérêt à faire suivre et à partager les messages.
Mesurer le ROI
De nombreux dirigeants hésitent à se positionner sur les réseaux sociaux en posant la question légitime du ROI (Return on Investment). Sur les réseaux sociaux, on parle plutôt de Return on Influence. Il faut comprendre avant de se lancer, que les principales évaluations se font sur la qualité, sur la valeur, sur l’image. D’ailleurs, tout n’est pas ROI (le mécénat par exemple) et on sait qu’il est très difficile d’évaluer le ROI d’une campagne d’affichage ou de presse. La pub TV elle même ne concerne que 18% de l’audience. L’avantage avec Internet et le Social Media Marketing, c’est qu’on peut mesurer quasiment en temps réel l’impact sur le trafic du site, l’amalioration de son ranking, l’augmentation du taux de conversion.
Ce n’est pas une question de campagnes
Une différence essentielle par rapport au marketing traditionnel, c’est qu’on ne fonctionne pas en campagnes ni à court terme. A partir du moment où on s’y lance, c’est à la fois permanent et pour du long terme. Cela ne nécessite pas une présence 24/24 mais au moins la mise en place d’un dispositif d’alerte. Et c’est certainement parti pour un bon moment étant donné que les clients de demain (Génération Y et Génération Z) sont tous omniprésents sur ces réseaux (95% des 18/24 ans sont sur au moins 1 réseau social, la grande majorité sont sur plus de 3 réseaux sociaux, 80% d’entre eux ont une page Facebook). Il est clair que si une marque n’utilise pas ces plateformes, elle court le risque de passer à côté de ses clients.
Facebook n’est pas obligatoire
Un responsable d’une grande agence de com a dit récemment que ne pas être sur Facebook était une faute professionnelle. Je ne suis pas si catégorique. Facebook n’est pas pertinent pour tous. Certaines sociétés tireront plus de bénécices de réseaux sociaux locaux ou de réseaux pros. D’autres auront plus intérêt à utiliser YouTube pour exploiter la puissance de la vidéo. Facebook n’est pas un passage obligé parce que c’est à la mode et qu’il y a 21 millions de comptes en France. Il faut aller là où sont ses cibles, et ce n’est pas nécessairement sur Faecbook. Et, concernant Facebook, il ne faut pas oublier que c’est une plateforme tierce qui a ses règles. Vous n’y êtes pas chez vous. Il faut utiliser Facebook comme moyen d’attirer plus de trafic vers son site.
Trafic et SEO
Plus généralement, les réseaux sociaux sont essentiellement là pour ramener du trafic sur son site. Il est toujours préférable d’être sur un espace que l’on connait et que l’on maitrise. Mais, trafic n’est pas référencement. Ce n’est pas parce que le trafic vers le site va augmenter grâce à une présence Social Media, que le référencement du site et sa position dans les classements des moteurs de recherche va s’améliorer.
Si vous avez d’autres idées reçues, elles sont les bienvenues.
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Cyril Bladier
@businesson-line