La prospection, c’est terminé

Si les clients sont entrés dans l’ère du digital, les clients sont restés bloqués en 1965 (Actionco).
La prospection “dans le dur”, ça ne marche plus. Appels à froid, spam emailing, porte à porte… c’est fini. L’emailing reste très utilisé parce qu’il n’est pas cher, mais en prospection, ça ne marche pas. Toutes ces approches traditionnelles ont été utilisées encore et encore depuis des décennies par des générations de commerciaux, mais elles sont en train de passer aux oubliettes de l’histoire.
Le phoning marchait bien parce qu’accéder à l’information était compliqué et cher. Les clients / acheteurs ne savaient pas ni où ni comment s’informer et trouver des solutions à leurs problèmes. Un certain nombre de clients ou d’acheteurs étaient donc disposés à échanger avec des commerciaux qui pouvaient les écouter, répondre à leurs questions et régler leurs problèmes. Aujourd’hui, l’information est accessible en quelques clics via des moteurs de recherche, des vidéos, des infographies, des livres blancs, des business case, des forums, des blogs, des réseaux sociaux. L’acheteur / le client en sait désormais au moins au temps que le commercial sur ses produits mais aussi tout ce que propose la concurrence.
C’est notamment pour cela, que la prospection téléphonique, c’est du passé. L’acheteur s’auto-forme, s’informe par lui-même. Les commerciaux doivent donc trouver de nouveaux moyens d’apporter de la valeur. Ils doivent comprendre comment fonctionnent les acheteurs aujourd’hui, comment ils s’informent, passer du push au pull, utiliser les réseaux sociaux…

Big Data Social Selling et prospection commerciale

Il y a quelques années, en tant que Directeur Commercial, certaines de mes équipes fonctionnaient littéralement en porte à porte pour chercher à rencontrer le gérant, le dirigeant ou le cas échéant un acheteur pour pouvoir dérouler leur argumentaire commercial. Aujourd’hui, cela a profondément changé avec l’apport de la technologie et notamment l’abondance de données disponibles (Big Data). On doit donc organiser différemment le fonctionnement de ses équipes commerciales.