Au début de l'été, LinkedIn a lancé un nouveau format publicitaire: les statuts sponsorisés. Il se situe à mi-chemin entre la publicité et l'envoi de contenu ciblé à des prospects. C'est un moyen de diffuser des messages contextualisés.
Jusqu'à présent, on devait se limiter à des textes de 100 caractères avec un CTR qualifié de satisfaisant quand il atteint 0.025%.
Autre possibilité, recourir aux mises à jour de la page d'entreprise, mais là, la diffusion est limitée à ceux qui suivent la page. Ce qu'on recherche surtout c'est toucher ceux qui ne nous connaissent pas encore.
Ce nouveau format, dont le nom est probablement inspiré de Facebook permet notamment de difuser du contenu plus visuel. En plus de la créativité, cette nouvelle opportunité peut s'afficher au milieu des flux des prospects et non en bas de page ou sur la barre latérale. Le nouveau format est bien évidemment multi-plateformes: PC, mobile, tablette et apparait comme les notifications des mises à jour individuelles ou des pages entreprises suivies.
Comment ça marche?
C'est assez simple et cela se passe en 2 temps. On commence par publier une mise à jour sur sa page entreprise. Cliquer ensuite sur "sponsoriser une nouvelle". C'est la même interface que pour créer une pub classique. On choisit son CPC max, son budget quotidien et l'audience cible.
Cette démarche suppose d'avoir du contenu pertinent à partager. Ce n'est pas un outil à spam pour diffuser du contenu de qualité médiocre auprès de décideurs.
Au cours de la version Beta, certains annonceurs ont eu un taux de conversion de 15% (mais la définition de ce taux de conversion n'est pas précisée) avec un coût par lead inférieur de 50%.
Chaque nouveauté a son lot de détracteurs. Quelques utilisateurs se sont plaints de recevoir du contenu auquel ils ne s'étaient pas abonnés. Il est donc possible aujourd'hui de ne pas recevoir ces messages.
Quelques conseils pour être plus efficace:
Tout miser (ou presque) sur le titre. C'est l'élement déclencheur. Celui qui donnera envie de lire… ou pas.
Pas plus d'un lien par post. Trop de choix tue le choix: un seul et unique lien à cliquer.
Ne pas trop se vendre. Sur LinkedIn on peut acheter, surtout si on ne vous vend pas. On ne vient pas sur LinkedIn principalement pour acheter. En revanche, on peut toujours conclure si on trouve une opportunité intéressante. Eviter donc, comme dans les groupes, d'être trop commercial.
Illustrez. Surtout si vous partagez une présentation, une étude…
Pensez Picture Marketing: de l'image!
Choisissez précautioneusement vos options de ciblage.
ROI?
Plus qu'en euros, je pense qu'il faut voir le ROI comme une possibilité de promouvoir son contenu auprès d'une audience ciblée.