Pour être plus précis, ma Page Fan Facebook (163 fans) a plus de fans que Total (92), Vivendi (33) et Vallourec réunis (15).
Quand on regarde la position du CAC 40 sur Facebook (le fleuron de notre industrie) il y a beaucoup de surprises.
De nombreux groupes ont peu de fans (92 pour Total, 78 pour Axa…).
De nombreuses pages Fans sont totalement inanimées: il ne s’y passe rien. Par exemple la page de Danone Groupe n’a qu’un message d’accueil publié le 23 juillet. Se protéger contre le cybersquatt c’est bien, mais quand on fait partie des références industrielles et économiques, on peut se permettre de poster quelques messages (sutout avec plus de 4600 fans).
Plus surprenant, un grand nombre de pages fans se contente de reprendre l’extrait de wikipedia qui les concerne (68% des entreprises du CAS reprennent, voire ne font que reprendre l’article de wikipedia: https://www.facebook.com/pages/Carrefour/103710036334328). Ce qui est surprenant, c’est que le contenu de wikipedia n’est pzs fixe, qu’il n’est pas “Corporate” et qu’il est susceptible d’évoluer puisque chacun peut contribuer à cette encyclopédie.
Dans l’ensemble donc, de nombreuses pages statiques, non animées et où il ne se passe rien. Et ce n’est pas une question BtoB/BtoC. Certaines pages BtoC notamment sont totalement inanimées (Danone), d’autres plus techniques et BtoB sont plus animées (Alstom).
Autre surprise, seulement 12 des 40 sociétés du CAC, ont une url personnalisée (de type facebook.com/ma_marque).
Dans le même temps, les détournements se multiplient; que ce soit des pages destinées à critiquer ces groupes (https://www.facebook.com/pages/TOTAL/35732166380); des détournements de pubs (https://www.facebook.com/pages/Une-pensee-pour-tous-ceux-qui-ont-achete-un-plasma-a-carrefour/116887991689307) ou carrément hostiles (https://www.facebook.com/pages/F-U-C-K-THE-BNP/106339839407243).
Hormis quelques groupes très actifs comme L’Oréal, LVMH, Pernod… notamment avec leurs multiples marques et filiales, on sent chez les autres une politique de l’Autruche ou du Nathalie des Bronzés (Balasko): “j’y vais mais j’ai peur”. On a vraiment l’impression que la plupart des ces sociétés y sont pour y être, parce qu’il le faut, parce que c’est inconcevable de ne pas y être mais on ne sent pas de réelle stratégie ni même de simple compréhension de l’outil.
Ci dessous tableau des éléments relevés les 20&21 Décembre 2010: