Pour être visible sur LinkedIn, ayez une approche Presse People
Qu’il s’agisse de Google pour les sites et les blogs ou de profils sur les réseaux sociaux, sur quels mots ou expressions doit-on être visibles ? Et quelle approche avec Linkedin ? Explications.
Profil LinkedIn : Le choix des mots… et le poids des mots
Le web est sémantique. Qu’on cherche à se rendre visible via son site (SEO ou SEM) ou sur des réseaux sociaux, les résultats qu’on obtiendra seront fortement liés à notre approche sémantique.
Le choix des mots a une importance essentielle. Surtout sur LinkedIn et plus sur LinkedIn que sur Google.
En effet, aujourd’hui Google comprend ce qu’on écrit. Pour être précis, Google va même au-delà et comprend l’intention derrière ce qu’on a écrit. Google est même capable de référencer 1 page sur un mot clé qui n’y est pas présent.
J’ai même vu, pour 1 client, son site ressortir sur une recherche de numéro de téléphone (utilisé par son prestataire de télémarketing) alors que le numéro en question n’est pas sur son site.
Chaque caractère compte dans un profil LinkedIn
Sur LinkedIn, c’est un peu différent. Techniquement parlant, LinkedIn ne recherche pas des mots clés mais des chaînes de caractères. C’est-à-dire que LinkedIn ne va pas chercher des profils de Directeur Marketing mais des profils qui contiennent cette série de caractères : d i r e c t e u r m a r k e t i n g.
C’est la raison pour laquelle :
Ingénieur agroalimentaire renvoie 142 000 profils
et
ingénieur agro alimentaire en donne 28 000.
Un simple espace en plus ou en moins et ce sont 114 00 profils qui apparaissent ou disparaissent.
Mais au-delà des 114 000 profils en plus ou en moins dans les résultats de recherche, cela veut concrètement dire que :
- Selon la recherche faite, un recruteur verra certains profils et pas d’autres.
- Selon la terminologie utilisée dans le profil, il sera dans les résultats… ou non. Et c’est très simple :
- profil dans les résultats = contact potentiel (rv, mission, demande…).
- profil pas dans résultats = il ne se passera rien. Pas de rv, pas de mission, pas d’entretien, pas de poste, pas de client.
Sur LinkedIn, on ne peut être visible que sur des mots ou des expressions que l’on a ciblés et mis dans son profil.
J’ai pris cet exemple, mais c’est vrai aussi par exemple pour :
Directeur marketing télécom : 32 000 profils.
Et
Directeur marketing télécoms : 6 600 profils.
Mesdames : ATTENTION, ne faites pas cette erreur pour être visible sur LinkedIn
C’est donc encore plus vrai pour la langue ou pour le masculin et le féminin :
Directeur Marketing : 1 430 000 profils
Directrice Marketing : 1 090 000 profils.
Si vous êtes une femme et que vous vous présentez comme Directrice (cheffe…), vous ne serez visible que sur une recherche de Directrice et vous ne sortirez pas sur une recherche de Directeur. Ce n’est ni bien, ni mal, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise approche. C’est un fait et il faut faire avec.
LinkedIn est développé sur la Côte Ouest des Etats Unis, et là-bas, on est chief, director, head, vp… Les versions féminines ne sont pas du tout utilisées.
D’ailleurs, quel est le féminin de chief en anglais ?
Chieftess. On ne le retrouve que sur 70 profils sur les 724 millions que compte LinkedIn.
Comment on cherche un profil
Pour simplifier, les réseaux sociaux professionnels fonctionnent comme Google. Une personne qui recherche des compétences particulières va saisir les mots-clés qui lui paraissent importants, en utilisant la recherche booléenne (“OR”, “AND”…) le cas échéant. Ces mots sont analysés et une sélection de profils est proposée en résultats. Selon les recherches effectuées, on obtient de quelques dizaines à plusieurs milliers de profils, triés par défaut par pertinence.
Qu’est-ce que la pertinence des classements de profils LinkedIn dans les pages de résultats ?
Chaque outil a ses propres critères, qui évoluent dans le temps et dont il n’existe pas de liste. Ce qu’on remarque néanmoins aujourd’hui sur LinkedIn, c’est que :
– Les résultats proposés contiennent les mots recherchés dans leur orthographe précise (si on recherche “telecom” on n’aura pas de profil “telecoms” dans les résultats).
– généralement les mots recherchés sont présents dans les titres de postes (actuels et précédents).
– Sur LinkedIn, les profils que l’on voit dans les résultats sont en priorité des contacts directs ou de niveau 2 ou des membres de nos groupes. Les contacts de rang 3 sont nettement moins visibles voire invisibles (du moins sans abonnement payant).
On peut donc en déduire :
1) que les termes que l’on utilise dans son profil ont un impact non sur notre visibilité mais sur la possibilité d’apparaître dans les résultats de recherche.
2) que l’ordre de présentation des profils dans les résultats sont personnalisés : quelqu’un qui est contact de niveau 3 (contact de contact de contact) pour moi sera contact de niveau 1 (contact direct) pour un autre profil. Son profil n’apparaîtra donc pas en même position lors de nos recherches respectives.
Quand un recruteur, un chasseur, un acheteur… un décideur quel qu’il soit fait une recherche, les profils pertinents sont présentés par série de 10 sur différentes pages. Comme tous ces profils ressortent sur la même recherche, il est assez probable qu’ils aient un certain nombre de points communs.
Dans les pages de résultats de LinkedIn, on a accès aux informations suivantes :
- photo
- nom & prénom
- degré de relation (1/2/3)
- picto d’abonnement payant
- localisation
- Entreprise actuelle ou entreprise précédente ou rien.
- titre du profil
- Services proposés
J’en ai discuté avec plusieurs chasseurs. Ce qui va leur donner envie de cliquer sur un profil plutôt que sur un autre c’est tout simplement le headline (titre de profil) qui aura été choisi.
Et je pense que c’est la même chose pour un décideur qui cherche un prestataire. Entre un titre de profil qui se limite à un titre de poste et un nom d’entreprise sans qu’on n’ait aucune idée de son activité et un titre de profil avec une proposition de valeur assez claire, c’est assez facile de deviner où se porteront les clics.
Votre titre de profil LinkedIn, c’est VOUS, ce n’est pas votre poste
D’où l’importance d’avoir une approche “presse people”. Tous ces magazines attirent le regard et donnent envie de les acheter par des titres accrocheurs.
Vous êtes à l’aéroport ou à la gare. Vous avez 2 minutes pour aller dans la boutique chercher un magazine.
2 possibilités :
- Vous êtes habitué à tel ou tel titre et vous prenez le dernier numéro.
- Vous cherchez un magazine à prendre en vous basant sur les titres en couverture. Quand vous êtes attiré, quand vous avez l’effet “c’est pour moi” ou “ça, ça m’intéresse”, vous prenez le magazine en question et vous le feuilletez ou vous l’achetez.
Tout est là.
C’est exactement l’effet que vous devez créer sur LinkedIn : donner envie de cliquer pour aller sur votre profil et en savoir plus, comme les magazines vont essayer de se faire acheter avec le titre à la une. Et la presse people est très forte à ce jeu-là.
Donc vous devez faire la même chose avec votre profil.
Précision : faire la même chose = faire réagir. Faire la même chose # faire du putaclic (une super accroche et rien derrière).
Sur LinkedIn, c’est la même chose. Si vous avez un headline impersonnel, interchangeable, générique, “boring” dirait un anglophone, vous aurez moins de chance de faire cliquer que si vous êtes spécifique, différent, original ou si vous expliquez la valeur que vous apportez. Votre headline, c’est VOUS, ce n’est pas votre poste. Entre un commercial qui se présente comme “Commerciale chez X” et un commercial qui se présente par “J’aide mes clients à optimiser la gestion de leur service client”, la seconde accroche obtiendra beaucoup plus de clics.
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