La vidéo, c’est bien. Communiquer en vidéo, c’est très bien. C’est un outil que chaque marketer, chaque dirigeant, chaque entrepreneur devrait intégrer. La difficulté est que la caméra fait peut, elle intimide. On ne sait pas quoi dire, on bafouille, on est quelque peu paralysé. LinkedIn vient d’intégrer la vidéo dans les modes de communication proposés à ses membres. Avant de rentrer plus en détail sur cette nouveauté, voici un article qui vous présente 10 excellentes vidéos d’entrepreneurs. De quoi prendre un peu d’inspiration avant de faire votre première vidéo sur LinkedIn.
Comme d’habitude chez LinkedIn, une nouvelle fonctionnalité vient d’apparaître et elle n’est pour le moment mise en place que chez quelques happy few. LinkedIn n’a quasiment jamais lancé une nouveauté chez tous ses membres. C’est à chaque fois un déploiement progressif dont les règles restent assez opaques.
Cette fois, la nouveauté, c’est la vidéo native dans la timeline (c’est à dire sur la page d’accueil). On va donc bientôt pouvoir créer des vidéos (dans un premier temps depuis l’app mobile) et la partager comme on partage un post.
On sait qu’on a accès à la fonctionnalité quand l’icône apparaît dans le cadre en haut de la page d’accueil.
Difficile de se prononcer sur une fonctionnalité qui n’est pas encore déployée. Apparemment, on pourra faire des vidéos jusqu’à 10 minutes, mais je pense qu’il va falloir rester dans des formats courts et capter l’attention dès les premières secondes pour donner envie d’aller au bout. D’ailleurs LinkedIn recommande de rester entre 30 secondes et 5 minutes.
Les vidéos devraient être en autoplay, son coupé. On devrait pouvoir désactiver l’autoplay dans les paramètres. Comme pour Facebook ou Twitter, LinkedIn ne comptes les vues qu’à partir de 3 secondes de visualisation.
L’intérêt de cette nouveauté c’est que le format vidéo est très apprécié et qu’il correspond plus à une cible BtoB que Facebook, Instagram ou Snapchat. On pourra mettre en scène un produit ou une nouveauté, faire intervenir des dirigeants, relayer des événements… Les commerciaux pourront aussi l’utiliser pour annoncer des offres spéciales par exemple.
Autre intérêt et pas des moindres, les créateurs de vidéos auront accès à des données comme par exemple le nombre de vues, de partages, de likes ou des commentaires. On aura aussi des infos sur les personnes qui auront vu les vidéos (postes, industries…). Apparemment, comme pour les articles, on n’aura des infos que sur les “top viewers” et non pas sur l’audience totale. Rien n’est dit sur ce sujet à l’heure actuelle, mais je doute que ces infos soient personnalisées. Elles ne le sont pas pour les articles, pas de raison qu’elles le soient pour les vidéos.
La vidéo a aussi un intérêt pour LinkedIn. Historiquement, LinkedIn a toujours eu du mal à faire venir ses membres sur la plateforme. Ce n’est pas tout d’avoir un réseau avec des dizaines de millions de profils, encore faut-il que les inscrits y aillent (il y a toujours un écart entre le nombre de comptes créés et le nombre d’utilisateurs actifs). C’est la raison pour laquelle LinkedIn a acquis Pulse ou Lynda et introduit de la gamification avec les endorsements de compétences.
Sur les 500 millions d’inscrits, moins d’1/4 va sur le site tous les mois. L’usage moyen est de 2 minutes par jour (contre 30 sur Snapchat et 50 sur Facebook). La vidéo a eu un réel impact pour Facebook et Snapchat. LinkedIn est espère autant en essayant de capter l’attention des visiteurs, d’augmenter le temps passé sur la plateforme ou la fréquence de visite.