Il y a 5 ans seulement, ĂŞtre prĂ©sent sur LinkedIn Ă©tait suspect. On se mĂ©fiait de ces cadres ou dirigeants qui mettaient leur profils sur un site Ă l’Ă©poque encore très orientĂ© carrière. Puis, on a commencĂ© Ă admettre que finalement avoir des collaborateurs qui rĂ©seautaient, qui utilisaient LinkedIn comme outil de communication ou de prospection n’Ă©tait finalement pas inintĂ©ressant. Mais, on restait au niveau des Ă©quipes et peu d’Ă©quipes de direction s’intĂ©ressaient Ă l’outil. Plus rĂ©cemment, les boards de plusieurs entreprises (y compris celles du CAC40) se sont intĂ©ressĂ©s Ă cet outil et Ă la prĂ©sence que pouvaient y avoir leurs collaborateurs. En revanche, mĂŞme si de nombreux dirigeants français y sont prĂ©sents (GĂ©rard Mestrallet, Jean-Paul Agon, François-Henri Pinault…) de manière assez basique (photo trop petite, 0 contact, URL non rĂ©Ă©crite, Ă la 3° personne…), très peu ont dĂ©cidĂ© de s’y intĂ©resser rĂ©ellement et d’en faire un outil de communication, Ă l’exemple de Carlos Ghosn (qui fait partie du programme LinkedIn influencer avec plus de 500 000 followers). En revanche, dans le top du Fortune 500, les choses sont totalement diffĂ©rentes.