Pourquoi j’ai créé un GPT anti-bullshit pour dirigeants en transition (et pourquoi je ne pouvais pas faire autrement)
RAS-LE-BOL
Vous êtes dirigeant ou cadre supérieur en transition, vous testez les IA pour vous aider, vous challenger, préparer vos entretiens, optimiser votre cv ou votre profil LInkedIn. Vous ne le savez peut être pas mais
les IA généralistes peuvent ruiner votre visibilité sur LinkedIn. Elles peuvent vous conseiller de faire exactement…. ce qui vous rend invisible. Et vous les croyez, parce qu’elles écrivent bien.
Moi, je vois ça de l’autre côté. J’accompagne des cadres et dirigeant en transition professionnelle depuis 2010. J’ai collaboré avec les principaux cabinets de transition de dirigeants, je suis intervenu devant des milliers d’entre eux et j’en ai accompagné personnellement des dizaines. Chaque semaine, j’échange avec des dirigeants en transition. Mon constat est le même depuis des années : combien d’entre eux, compétents disparaissent chaque jour dans l’algorithme LinkedIn à cause de conseils catastrophiques ? Au début par des “on m’a dit que”, maintenant à cause de l’IA. J’ai arrêté de compter. J’ai créé la solution.
Le problème des IA (sur ce sujet mais pas que) c’est que ChatGPT ne comprend rien à LinkedIn. Claude non plus. Perplexity encore moins. Ils recopient des erreurs. Les amplifient. Les resservent à des pros qui n’ont pas le temps de vérifier. Ça devait s’arrêter.
J’ai fermé mon écran et pris une décision : si personne ne corrige cette dérive, je le fais.
À force d’accompagner des dirigeants en outplacement, j’ai vu passer des dizaines de profils LinkedIn soi-disant optimisés par l’IA. Des titres absurdes. Des rubriques truffées de mots à la mode. Des sections entières recyclées par ChatGPT ou d’autres LLM grand public.
Et beaucoup de conseils étaient faux. Ou inutiles. Ou contre-productifs.
Ces IA ne comprennent rien à LinkedIn. Elles ne le connaissent pas. Elles recopient les erreurs qu’elles trouvent partout. Et elles les resservent à des gens qui n’ont ni le temps ni les bons repères pour savoir ce qui fonctionne réellement.
Moi, je sais. Parce que je fais ça depuis des années. Parce que j’ai été le speaker officiel (sous contrat rémunéré avec LinkedIn Europe) pour LinkedIn France. Parce que j’ai accompagné des centaines de profils. Je sais ce qui rend un profil trouvable. Je sais ce qui attire les recruteurs. Je sais ce qui ne sert à rien.
Et je ne pouvais pas laisser faire.
LE PROBLÈME CACHÉ : UNE IA NE SAIT PAS DE QUOI ELLE PARLE
Les IA génératives sont des perroquets probabilistes. Elles ne comprennent pas. Elles reproduisent. Et parfois, elles le font avec brio, dans la forme, mais pas dans le fond. Elles donnent l’illusion de savoir, en habillant du vide avec des tournures séduisantes.
Quand elles vous disent que le titre LinkedIn joue un rôle dans le SEO interne, elles se plantent. Ce champ n’est même pas indexé par les outils utilisés par les recruteurs professionnels. Quand elles conseillent de rédiger un résumé comme une lettre de motivation ou de truffer le profil de buzzwords génériques, elles vous sabotent. Subtilement. Mécaniquement. Sans intention malveillante, mais avec des conséquences réelles.
Parce qu’un LLM comme ChatGPT, Claude ou Perplexity n’est pas connecté au terrain. Il ne sait pas ce qui marche. Il ne sait pas ce qui est testé. Il n’a pas vu les profils avant/après. Il n’a jamais analysé une vraie recherche de mission, un vrai feedback de chasseur de tête. Il synthétise ce qu’il a lu. Y compris les pires inepties publiées par des gourous LinkedIn auto-proclamés, repris en boucle par d’autres IA, dans une spirale de recyclage algorithmique.
Et c’est là que réside le vrai danger : l’illusion de fiabilité. Un DG qui lit un output d’IA joliment tourné pense que c’est crédible. Il applique. Il suit les conseils avec méthode. Et il disparaît dans l’algorithme. Pas parce qu’il est mauvais. Mais parce qu’il a fait confiance à une machine qui parle bien, mais ne comprend rien. Et parce que personne ne l’a averti qu’il allait dans le mur avec élégance.
DIRIGEANT EN TRANSITION. LE DÉCLENCHEUR : JE NE POUVAIS PAS LAISSER FAIRE
Je ne voulais pas créer un produit. Ce n’était pas une envie d’innovation technologique. C’était une réaction de fond, presque instinctive. Je voulais éviter que des professionnels que j’accompagne : des dirigeants souvent brillants, expérimentés, lucides, se fassent avoir par des conseils toxiques déguisés en vérité algorithmique.
Alors j’ai fait ce que je savais faire de mieux : formaliser l’expérience, structurer l’expertise, transformer l’intuition terrain en moteur logique. J’ai injecté mon propre référentiel dans un GPT. Pas une compilation de bonnes pratiques, mais une matrice complète : les règles, les signaux faibles, les erreurs à ne jamais commettre, les formulations qui activent vraiment la visibilité, les tests que j’ai menés, les retours de recruteurs et de chasseurs.
Chaque élément que j’ai intégré répond à un angle mort que j’ai vu revenir encore et encore. J’ai codé toutes les règles, tous les pièges à éviter, toutes les stratégies de visibilité qui ont fait leurs preuves sur le terrain, souvent dans des contextes tendus, complexes, exigeants.
Au départ, c’était un GPT calibré pour une seule mission : corriger les conseils foireux de ChatGPT sur LinkedIn. Remettre les fondamentaux sur la table. Redonner aux dirigeants un cadre fiable. Juste ça. Mais très vite, en testant, en itérant, j’ai vu plus loin. J’ai compris qu’un bon positionnement LinkedIn sans pitch, sans routine, sans stratégie d’approche, sans cohérence globale… c’était juste un vernis. Et que l’IA pouvait aller plus loin. Beaucoup plus loin. Si on lui donnait la bonne colonne vertébrale.
DE LINKEDIN À LA TRANSITION STRATÉGIQUE
Car les erreurs des IA ne s’arrêtent pas à LinkedIn. C’est l’arbre qui cache la forêt. Dès qu’on gratte, on découvre les mêmes biais, les mêmes angles morts, les mêmes promesses creuses dans tous les autres outils utilisés par les cadres et dirigeants en transition.
CV ? Des formulations passe-partout. Des modèles qui masquent plus qu’ils ne révèlent. Des sections calibrées pour plaire à un robot, mais illisibles pour un recruteur exigeant.
ATS ? Des optimisations absurdes, basées sur des idées reçues, qui finissent par neutraliser l’impact du document.
Messages d’approche ? Des paragraphes génériques, inoffensifs, oubliables.
Contenus de visibilité ? Des posts formatés, lissés, qui ne révèlent aucune posture.
Préparation d’entretien ? Des listes de questions standards, sans aucun lien avec la posture réelle attendue dans les phases critiques.
Mêmes causes, mêmes dégâts. Des réponses neutres, standardisées, inefficaces. Et une absence dramatique de tension stratégique. Aucun effet miroir. Aucune friction utile. Aucune capacité à faire émerger un angle différenciant.
J’ai donc élargi le spectre. J’ai modélisé ma méthode dans son ensemble : les enchaînements logiques, les effets de levier narratifs, les structures qui facilitent la décision. J’ai injecté mes logiques d’analyse, mes techniques de formulation, mes réflexes de structuration, mes points de rupture habituels. J’ai scénarisé les parcours types d’un cadre en transition, et les manières dont un bon GPT peut le pousser à clarifier, sans jamais prendre sa place.
Le résultat : un agent conversationnel qui agit comme un sparring partner stratégique. Pas un assistant. Pas un outil de complaisance. Un outil de clarté. De tension. De décision. Un outil qui n’existe pas pour répondre, mais pour vous forcer à penser plus net, plus vite, plus juste.
POURQUOI MON GPT EST DIFFÉRENT
Il ne valide pas vos idées. Il les interroge. Il les désosse, les retourne, les pousse dans leurs retranchements. Il ne complète pas vos phrases, il les interrompt. Il ne reformule pas. Il restructure. Il vous force à préciser ce que vous pensiez avoir déjà formulé clairement.
Ce n’est pas un assistant docile. C’est un agent programmé pour mettre votre réflexion en tension. Un catalyseur de décisions. Il vous met face à vos contradictions, aux raccourcis mentaux, aux raisonnements ambigus. Il ne vous caresse pas dans le sens du poil. Il vous oblige à sortir de l’imprécision.
C’est un GPT conçu pour vous confronter. Vous challenger. Vous pousser à décider. À clarifier une posture. À trancher un positionnement. À sortir du flou narratif qui neutralise l’impact de tant de profils de dirigeants.
Il travaille par friction. Par tension. Par effet miroir. Par micro-chocs logiques. Il ne vous donne pas de réponses toutes faites, il vous expose à des scénarios, vous force à choisir, à arbitrer, à hiérarchiser.
Et s’il sent que vous touchez une limite qu’il ne peut pas gérer, un blocage émotionnel, une contradiction stratégique, un besoin de validation externe, il vous le dit. Sans détour. Il vous renvoie vers un humain. Parce qu’il connaît ses propres limites. Parce que je l’ai conçu ainsi.
Ce GPT ne remplace personne. Il prépare. Il clarifie. Il propulse. Il agit comme un scanner de pensée stratégique. Il vous fait gagner en lucidité. Il vous pousse à aller plus loin, sans jamais prétendre décider à votre place.
DIRIGEANTS EN TRANSITION : POUR QUI ? POUR QUOI ?
Ce GPT est utile pour :
- Les dirigeants en repositionnement
- Les CXO en flottement stratégique
- Les consultants qui cherchent à se reformuler
- Les RH et coachs qui veulent aller plus loin dans l’analyse
Ce n’est pas pour ceux qui veulent être rassurés. Ce n’est pas un outil d’assistance. C’est un outil de confrontation constructive.DIRICE QU’ILS EN DISENT
- “Un outil d’accélération stratégique.”
- “Un feedback structurant et exigeant.”
- “Ceux qui prennent leur trajectoire pro au sérieux devraient l’essayer.”
DAF, DG, directeurs commerciaux l’utilisent. Certains pour leurs lettres de motivation. D’autres pour préparer des entretiens à forts enjeux. Tous pour se mettre en mouvement plus vite.
POURQUOI JE L’AI FAIT à 0€
Parce que je ne cherche pas à remplacer l’accompagnement humain. Je cherche à faire gagner du temps. Et à qualifier un besoin.
Ceux qui comprennent la valeur de cet outil savent exactement ce que je peux leur apporter ensuite. Ce GPT, c’est un filtre. Un révélateur. Un teaser d’exigence.
CONCLUSION
J’ai conçu cet agent conversationnel par nécessité stratégique. Par lucidité méthodologique. Par refus intellectuel de voir des dirigeants expérimentés se laisser entraîner, souvent malgré eux, dans des dispositifs de production langagière automatisée déconnectés des logiques réelles de visibilité, de crédibilité ou d’impact professionnel.
Ce projet s’est inscrit dans une volonté de contrecarrer l’effet pernicieux d’une IA générique appliquée à des enjeux singuliers : ceux des phases de transition des cadres dirigeants, là où chaque mot, chaque formulation, chaque signal envoyé peut infléchir une trajectoire.
Ce GPT n’est pas gratuit par facilité, mais par intention : c’est un artefact de démonstration, un dispositif de filtration cognitive. Il est exigeant, parce qu’il a été calibré pour détecter l’imprécision, confronter l’approximation, remettre en tension les narrations molles.
Il n’est pas là pour vous faire produire. Il est là pour vous faire penser, plus vite, plus net, plus juste. Si vous êtes dans un moment charnière, si vous sentez que vous tournez en rond, ou que vos formulations tournent à vide : testez-le. Et mesurez la différence entre une IA généraliste qui reformule, et une IA spécialisée qui vous confronte.

